Le spectromètre magnétique AMS-02 fête ses dix ans sur l’ISS

Depuis une décennie désormais, la Station spatiale internationale dispose d’un spectromètre magnétique, qui permet l’étude quatre types de particules et de rayonnements cosmiques : AMS-02 (Alpha Magnetic Spectrometer-02).
L’appareil avait été installé le 19 mai 2011 sur la poutre de l’ISS qui sert notamment de support aux panneaux solaires et aux radiateurs du système de régulation thermique.
AMS-02 devait au départ fonctionner durant trois ans. Mais des réparations majeures ont été décidées et réalisées à l’occasion de cinq sorties extravéhiculaires menées entre octobre 2015 et janvier 2020 (dont deux avec l’astronaute italien Luca Parmitano).
Dès lors, l’exploitation de l’expérience est envisagée jusqu’à la fin de la décennie, alors qu’elle implique aujourd’hui plus de 600 physiciens, ingénieurs et techniciens à travers 16 pays, regroupés au sein de la collaboration AMS.

17 milliards d’enregistrements par an.
AMS-02 rassemble autour d’un aimant de grande puissance un ensemble de neuf détecteurs destinés à caractériser les particules et antiparticules du rayonnement cosmique.
Il doit aider à répondre à des questions fondamentales relatives à l’Univers et à son origine, telles que la nature de la matière noire et l’abondance de l’antimatière.
A ce jour, AMS-02 a recueilli des données sur plus de 178 milliards d’événements liés à des rayons cosmiques – soit plus de 17 milliards par an.
Cette formidable collecte a généré 17 articles scientifiques.
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